Ballade a la Lune
Étymologie : Répandu depuis l’Antiquité dans tout l’Empire romain, Claude vient du latin Claudius, nom d’une grande et illustre famille à laquelle appartenaient les empereurs Néron, Claude et Caligula.
Le patronyme Claudius est sans doute dérivé du substantif claudus, » le boiteux « , indiquant, dans le cas de la famille impériale, qu’elle avait un ancêtre atteint de cette infirmité. La claudication congénitale passait pour un don du dieu forgeron Vulcain, lui-même boiteux… et offrait ainsi la possibilité de communiquer avec l’au-delà. Plusieurs saints des premiers siècles de la chrétienté ont porté ce prénom et témoignent de sa diffusion, depuis le Moyen-Orient jusqu’aux îles Britanniques.,. Saint Claude était un militaire de carrière, né vers 620, à Salins (Jura). À 35 ans, il abandonna tout pour entrer au monastère de Condat, fondé deux cents ans plus tôt par saint Romain. Il en fut ensuite élu abbé et le dirigea pendant quarante-cinq ans, avec une réputation exemplaire. Mort en 703, son corps fut retrouvé intact au XIIe siècle. Condat prit alors le nom de Saint-Claude et devint un lieu de pèlerinage puis une ville importante.
Je suis sorti de mon rêve, sans jamais réaliser mes rêves.
Croyant pouvoir réaliser mes rêves je suis entré dans tes rêves.
Ensemble, nous sommes sortis de nos rêves, qui étaient devenus cauchemar. Toi alors, tu es entrée dans mon rêve, espérant pouvoir réaliser tes rêves.
Tentant d’arriver au bout de nos rêves.
Nos rêves se sont arrêtés en éveil, sans jamais arriver au bout de nos rêves. Un vieux rêve qui sommeillait en nous s’est laissé muer en songe.
Nous indiquant le chemin du bout de nos rêves.
Permettant ainsi de réaliser nos rêves.
Thierry Maffei
Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien ? Je l’aime tant, le temps qui reste…
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui resteJe ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes-en pour demain…
J’ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…
Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…
Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera..
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord ?
Serge Reggiani 1922-2004
interprète & comédien
Album: « Autour de Serge Reggiani »