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( 17 février, 2010 )

Etoile de mon coeur

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C’est dans la nuit de mes pensées,
Que ta lumière a su pénétrer
Au fin fond de mon coeur
Pour y effacer tous mes malheurs.

C’est dans mon coeur,
Que ton éclat a rayonné
Pour y déposer la chaleur
De l’amour passionné.

C’est dans l’éclat de tes yeux
Qu’une voie lactée de douceur
Est venue recouvrir mon coeur
D’un désir amoureux.

En moi ton éclat brillera à jamais
Car tu as éclairé mon coeur
De ta lumière chaude et passionnée
Et je ne pourrai l’oublier.

Rakmai
- 1998

( 17 février, 2010 )

Les Cendres

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 Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu.

 Pour les catholiques, le mercredi des Cendres est un jour de pénitence qui marque le début du carême. Il a lieu le lendemain du Mardi gras, et est le 1er jour du Carême. C’est une fête mobile.

( 17 février, 2010 )

Qui veut?

 

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Qui veut avant le point du jour,
     Vers le bien-aimé de mon âme,
     Parce que je languis d’amour,
     Porter le secret de ma flamme?

    O mon coeur, à quel coeur discret
     Peux-tu te confier encore? –
     Si l’alouette a mon secret,
     Elle ira le dire à l’Aurore.

     Le désir de son javelot
   A percé mon coeur qui se brise. –
     Si je dis mon secret au flot,
     Le flot l’ira dire à la brise.

     Un frisson glisse sur mon col,
     Et glace ma lèvre déclose. –
   Si je le dis au rossignol,
     Il ira le dire à la rose.

     Qui donc saura le supplier
     De finir mes peines mortelles? –
     Si je le dis au blanc ramier,
   Il l’ira dire aux tourterelles.

     Je me ploie ainsi qu’un roseau
     Et ma beauté penche flétrie. –
     Si je le dis au bleu ruisseau,
     Il l’ira dire à la prairie.

   Vous qui voyez mon désespoir,
     Flots, ailes, brises des montagnes! –
     Si je le dis à mon miroir,
     Il l’ira dire à mes compagnes.

     Parce que je languis d’amour,
   Vous qui voyez que je me pâme, –
     Allez, allez de ce séjour
     Vers le bien-aimé de mon âme!

 

                                                                         Auteur Inconnu

( 17 février, 2010 )

Le temps d’un rêve

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Allez, filez donc, ô meurtrières secondes, 

 

Vos tics sont un leurre et vos tacs un mensonge.  

Allez, filez donc, ô minutes immondes,  

Car mon temps se fixe lorsque enfoui en songes;  

Ainsi, Rêves, ô merveilleuses inconscientes,  

Guidez-moi au paradis des points culminants.  

Ainsi, Rêves, ô majestueuses trépidantes,  

Paralysez l’autour, freinez le mouvement. »  

***  

Et je rêve, mais là non de cieux ouatés :  

Il ne se fait là d’aucun nuage l’éloge,  

En un endroit où les longueurs sont détestées;  

Où, sous l’aberrante cadence des horloges,  

Les doux visages d’âge des gens âgés nagent,  

Dans les vagues vagues d’un océan d’années;  

Or ses houles, qu’imitent les rides fanées,  

Agressent en violents ressacs le corps de sa plage.  

Je me vois, contraint, face à ces cadrans qui chantent  

Les moments et les instants – suivant le ballant  

Du pendule d’une marche à son rythme – allant,  

Poussant de bras frêle les aiguilles puissantes,  

Un gros baluchon portant mon portrait d’enfance –  

Assis, suivant l’ombre d’une plume qui danse,  

Dont sa pointe, imbibée dans une encre éternelle,  

Châtiera- j’en rêve – le mythe temporel

                    Tiam

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