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Amour Quand…
ste Bernadette
Sainte Bernadette (1844-1879)
Le 18 Février à été choisi pour fêter Sainte Bernadette, car c’est à cette date que la Vierge Marie lui dit : «Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre.» Bernadette avait 14 ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette SOUBIROUS est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879 à 35 ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Le temps d’avant
Je suis du temps d’avant,
Pas du temps à venir
Me pèse le présent,
Je suis du temps souvenir.Se remémorer c’est relire,
Les pages d’un livre à l’envers,
Le feuilleter pour nous décrire
Ce qui fut un autre univers ;
Réminiscence et souvenance
Ce sont des mots qui me conviennent,
Ils ressuscitent mon enfance
Et de nostalgie la repeignent.Je suis du temps d’hier,
Pas celui de demain,
Aujourd’hui m’indiffère,
Je suis du temps ancien.
Mes émotions de découvertes
Ne se conjuguent qu’au passé,
Parfois une pensée les alerte
Et me voilà les yeux mouillés ;
J’aime regarder en arrière,
Je revois tout distinctement,
Mais le futur clôt mes paupières
Quand il me faut scruter devant.
Je suis du temps du rire
Et des rêves d’enfant,
On accrochait nos lyres
Aux barbelés du temps.
Quand on se dit : « Je me souviens »,
C’est une larme de vie qui choit
Sur la mémoire, qui s’en revient,
Pour nous reparler d’autre fois ;
Juché sur un tapis volant,
Je survole mes années perdues,
Sous moi défile en un instant
Tout ce qui fut et qui n’est plus.
Je suis………………
Jean CHARDRON