Alors que j’errais seul et sous la pluie dans la rue,
Mes yeux ont croisé par hasard les tiens
Incapable de dire un mot, j’étais comme nu
Sous tes yeux habités par la même tristesse que les miens Pourtant, ce regard m’a tout de suite charmé
On s’est ainsi tous les deux lentement rapprochés,
Un premier après midi à traîner juste tous les deux
Reste alors ma demande lorsqu’on est près du feu.
Tant bien que mal, je cherche à faire mes aveux,
On peut voir que je n’ai jamais su parler aux filles.
Une première caresse alors dans les cheveux,
Je sens ton doux parfum de vanille.
On peut entendre nos cœurs battre à tout rompre
Une seule et même mélodie que rien ne pourrait interrompre,
Rien, pas même deux petits et leurs enfantillages.
S’arrêtant avant de réaliser l’irréversible, on sépare nos visages.
En te raccompagnant chez toi, on marche main dans la main
Tu te blottis même de temps en temps contre moi qui rougis comme un gamin.
Mais la journée se termine, nous sommes arrivés devant ta tour
Et je ne t’ai toujours pas posé cette importante question
Maintenant, je dois vraiment passer pour un con
En ne trouvant pas les mots pour te déclarer mon amour
Puisant dans toute la folie qui m’habite, je t’embrasse soudainement
Les premières secondes, tu ne réagis pas
Une seconde après, tu me serres dans tes bras
Susurrant à mon oreille que tu m’aimais passionnément.
Chaque jour depuis cette nuit, je ne cesse de penser à toi
A mon grand regret, je n’ai pas su répondre à tes mots,
Rien n’y fait, je n’arrive pas à te les dire juste une fois
Je sais pourtant que je ferai tout pour toi, même te porter sur mon dos
Et t’emmener dans ce monde qu’est le paradis.
Tout mon cœur, non c’est même de toute mon âme
Après toutes ces minutes, toutes ces heures passées en ta compagnie
Incapable de te dire ces paroles aussi précieuses qu’un diadème
Maintenant il est temps pour moi de te déclarer ma flamme
Et de te dire ces mots tellement importants : Je t’aime
Arkamunia