( 4 novembre, 2010 )
Moi !
C’est à moi !
De te raconter un poème ?
Qu’aimerais-tu que je te dise ?
Bon !Il était une fois…
Bla ! Bla ! Bla ! Bla !
Bla ! Bla ! Bla ! Bla !
Je te remercie de m’avoir suivi.
Merci aussi,
De ne pas me faire répéter,
Et si tu le veux bien,
Nous allons tout de suite passer,
Au poème suivant…
Tu acceptes de me lire…
Je suis donc quelque chose ?
Où veux-tu donc partir ?
Pour sentir quelque chose ?
Que puis-je partager,
Avec mes quelques mots,
Là, empapatouillés,
Pour assembler ton beau ?
Il était donc une FOI…
Écrite, non oubliée,
Qui émanait de moi…
Dans l’enveloppe d’un sonnet,
Pour ta confiance donnée,
Au poète qui renait!…..
Sam
( 3 novembre, 2010 )

« Une maison en paille où l’on rit,
vaut mieux qu’un palais où l’on pleure. »
( 3 novembre, 2010 )
Rien au réveil que vous n’ayez
Envisagé de quelque moue
Pire si le rire secoue
Votre aile sur les oreillers
Indifféremment sommeillez
Sans crainte qu’une haleine avoue
Rien au réveil que vous n’ayez
Envisagé de quelque moue
Tous les rêves émerveillés
Quand cette beauté les déjoue
Ne produisent fleur sur la joue
Dans l’oeil diamants impayés
Rien au réveil que vous n’ayez
Stephane Mallarmé
( 3 novembre, 2010 )

Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l’âme aux limites de l’être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d’elles ;
Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
Rien n’exprime que lui les choses immortelles
Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
Lorsque l’âge a vieilli la bouche et le sourire
Dont le pli lentement s’est comblé de tristesses,
Elles gardent encore leur limpide tendresse ;
Faites pour consoler, enivrer et séduire,
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?
(Auguste Angellier 1er juillet 1848 28 février 1911)