( 25 mars, 2011 )
C’est dans le ciel clair
Un sifflement d’ailes,
Les roses nouvelles
Frissonnent à l’air
Bourdonnant d’abeilles.
Le soleil léger
Caresse les feuilles.
Ah ! que tu le veuilles
Ou non, va, chargé,
Du fruit de tes veilles.
Mais sois ingénu
Comme cette brise
Qui souffle et te grise
D’un philtre inconnu !
Francis Carco, 1913
( 20 mars, 2011 )
Aude.M
1er prix du public le 19 Mars 2011
( 18 mars, 2011 )
(Il a écrit ces 100 « sonnets de bois » à son grand amour, sa dernière femme Matilde Urrutia.)
Au sein de la terre, j’écarterai
les émeraudes pour t’apercevoir
et toi d’une plume d’eau messagère
tu seras en train de copier l’épi.
Quel univers ! Quel stimulant persil !
Quel navire voguant sur la douceur !
Et toi peut-être et moi aussi topaze !
Toutes ensemble sonneront les cloches.
Il ne restera plus que tout l’air libre
avec la pomme emportée par le vent,
dans la ramée le livre succulent,
et au lieu où respirent les oeillets
nous fonderons un habit qui supporte
l’éternité d’un baiser victorieux.
Pablo Neruda
( 17 mars, 2011 )
En Irlande, c’est la fête nationale
La Saint Patrick a lieu chaque année le 17 mars. C’est l’occasion pour les Irlandais de faire la fête : la bière coule à flot et des parades sont organisées. Les gens s’habillent également en vert, couleur traditionnelle de l’Irlande, et mettent un trèfle à leur boutonnière. Saint Patrick est considéré comme l’artisan principal de la christianisation de l’Irlande. Il fait l’objet d’une telle vénération que le jour de sa fête a été choisi par le gouvernement Irlandais comme jour de Fête nationale.
Une fête internationale
Cette fête a également ses adeptes partout dans le monde grâce aux expatriés ou descendants des nombreux émigrants Irlandais qui ont importé leur fête la plus emblématique. Aussi vous trouverez sûrement près de chez vous un pub irlandais pour fêter dignement la Saint Patrick ! Attention cependant à consommer modérément la bière Irlandaise, qui pour être fameuse n’en est pas moins alcoolisée.
Origines et traditions de la St Patrick
Histoire de Saint Patrick
Saint Patrick, patron des Irlandais, n’est pas né en Irlande mais au nord de l’Angleterre actuelle, vers l’année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu’esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu’à l’âge de vingt ans. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s’enfuir et de regagner sa terre natale. C’est ce qu’il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu’il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l’Irlande où il s’installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l’évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c’est tout simplement parce qu’il l’utilisait dans ses prêches comme un symbole de la sainte trinité.
Légendes et symboles de la Saint Patrick
Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l’Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d’entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui rétorqua le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d’entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu’elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer.
Cette légende est une façon métaphorique de présenter l’action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !
Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n’oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d’or, qu’ils cachent généralement au pied d’un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée…
( 14 mars, 2011 )
Le goût de ses lèvres sur les miennes
La chaleur de son corps sur le mien
Ses « je t’aime » au creux de l’oreille
Ses mains se promenant sur mon corps
Nos cheveux ébouriffés de passion
Nos écorces en sueur…
Les entrechocs de nos cœurs
Le sien battant si fort
Tâtonner à l’aveugle
La moindre de ses formes
Redessiner son torse du bout des doigts
Du bout des lèvres, du bout de la langue
L’eau ruisselant sur nos corps enlacés
S’adorant encore plus fort
Ses baisers sucrés, salés, mielleux
Fondants, abasourdissants, irremplaçables
Ses caresses toutes en douceur
En tendresse, sans paresse
Son surplus d’énergie, infatigable
Sa volonté, sa façon d’aimer
De le montrer, de le susurrer
Le chuchoter, le souffler…
Tout ce qui fait que je l’aime
Qu’il est lui
Qu’il est nous
Apollone59