A mes filles (Les secrets de l’Amour)
Oh! Combien je voudrais que tu sois très heureuse,
Contempler dans tes yeux une flamme joyeuse,
Entendre dans ta voix l’écho de ton plaisir,
Et sentir dans ton coeur l’Amour s’épanouir.
Je me penche sur toi depuis bien des années,
Et j’ai tremblé pour toi lors de ton arrivée,
Déçu pour le présent, craignant pour l’avenir
D’apercevoir ton corps souffrir, ton coeur gémir.
Quand tu viens contre moi si douce et si charmante,
Tendrement te blottir, aimante et caressante,
Passant ta main dans mes cheveux si gentiment,
Tu me combles de joie et chasses mon tourment.
Et quand tu seras loin dans une autre famille,
Dont tu seras la reine énergique et gentille,
Je serai à l’écart, réservé, prévenant,
De pouvoir te servir attendant le moment.
Sois sûre mon enfant qu’en toute circonstance
Mon coeur sera ouvert, afin qu’en permanence
Tu rencontres quelqu’un pour rire ou pour pleurer,
Pour t’écouter, te consoler et pour t’Aimer.
D’un Amour si profond qu’il vive du silence,
D’un Amour si profond qu’il supporte l’absnce,
D’un Amour si profond qu’il soit sans intérêt,
D’un Amour si profond que toi seule connais.
Oh! Combien je voudrais que tu sois très heureuse,
Aussi je viens t’offrir mon épaule rugueuse,
Comme un asile sûr pour souffrir ou dormir,
Ma main pour caresser et mon bras pour agir.
P.Lanarès (Docteur en Droit ,Août 1970)